avril 2024
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Vitrages pare-feu cintrés pour immeuble de bureaux historique

Protection incendie

À son inauguration au début des années 30, l’immeuble de bureaux situé au 21 de l’élégante rue de Châteaudun à Paris disposait de tout le confort imaginable. Afin de perpétuer sa réputation d’« adresse de premier ordre », l’ouvrage a été rénové en profondeur. Pour le vitrage de la façade poteaux-traverses côté cour, qui devait satisfaire à la classe de résistance au feu E30 à partir du 1er étage, les architectes ont utilisé des vitrages pare-feu E30, y compris sur les « coins » légèrement arrondis.


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Cet immeuble de bureaux du 9e arrondissement de Paris a été imaginé au début des années 30 par l’architecte parisien Robert Raymond Février pour « La Paternelle », une compagnie d’assurances renommée. Spécialisé dans ce type de constructions, l’architecte y avait associé le style européen à la technique américaine. La façade classique de style Art déco dissimulait quelques raffinements techniques pensés pour faciliter le quotidien professionnel des utilisateurs : ascenseurs à tous les étages, climatisations intégrées aux plafonds et parois acoustiques ;
un équipement de bureaux essentiellement mécanique et, par conséquent, bruyant. Près d’un siècle plus tard, toute cette technologie qui, à l’époque, relevait de l’exploit est considérée comme acquise depuis longtemps. Aujourd’hui, les critères sont tout autres : exploitation respectueuse des ressources, impact environnemental minimal, climat intérieur agréable et lumière naturelle maximale. Un degré élevé de conformité à ces critères est indispensable pour garantir une rentabilité locative optimale et, par conséquent, une conservation de la valeur d’un bien à long terme.