avril 2024
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Une façade bio-réactive

CONSTRUCTION DE FAÇADES

Le Berlinois Martin Pauli s'occupe de structures de façades ventilées composées de volets bio-réactifs constituant un système de production d'énergie. Pour son prototype de façade, il a fait appel à des éléments plats en verre et métal.


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Pourquoi un architecte devrait-il se préoccuper de photosynthèse ? Martin Pauli, du cabinet berlinois Arup Deutschland GmbH, s'occupe de structures de façades ventilées composées de volets bio-réactifs constituant un système de production d'énergie. Le projet BIQ - das Algenhaus - The Clever Treefrog a été présenté en 2013 par l'équipe de planification constituée autour des architectes de Splitterwerk et des ingénieurs d'Arup à l'occasion de l'IBA de Hambourg il constitue le premier immeuble d'habitation au monde doté d'une façade bio-réactive permettant un système de régénération de l'énergie. Etat de la recherche Des panneaux vitrés plats, disposés sur la façade, abritent des cultures de micro-algues qui produisent de la biomasse et de la chaleur par photosynthèse et grâce à la chaleur du soleil. Martin Pauli, responsable du projet de suivi de la façade bio-réactive, présente une synthèse des recherches réalisées sur ce projet subventionné. « Lorsque je suis entré chez Arup il y a quelques années, je me suis retrouvé en terre inconnue. J'étais architecte et je devais m'occuper d'algues, et en particulier de la question de la photosynthèse, explique-t-il pour commencer. Les algues font partie des énergies renouvelables. La biomasse produite par les microalgues est une excellente source d'énergie, la croissance des algues étant dix fois plus rapide que celle de n'importe quel autre végétal. Pour réaliser la photosynthèse, les algues ont besoin de lumière, de CO2 et de quelques nutriments. Elles se multiplient donc, et la biomasse récoltée peut servir à produire de l'énergie. »