avril 2024
avril 2024
Abo

Des balcons suspendus pour prolonger le salon

CONSTRUCTION DE BALCONS

Dans le cadre de la rénovation de la façade avec rehaussement du toit dans la Herrligstrasse de Zurich, les balcons existants ont eux aussi été cassés et remplacés par de nouveaux balcons en porte-à-faux. En vue de conserver l'aspect original des murs en retour malgré les nouveaux balcons, sans pour autant avoir recours à des poteaux, les responsables ont opté pour une construction suspendue.


Connexion

Merci de l’intérêt que vous portez à nos contenus. Les abonnés de la revue spécialisée metall trouveront le Login pour l’accès intégral dans les informations légales de la version imprimée actuelle. Le mot de passe change tous les mois.


Inscrivez-vous maintenant pour lire cet article. Inscrivez-vous pour lire les différents articles et payez très facilement par carte de crédit. (CHF 5.- par article)
En tant qu’utilisateur enregistré, vous pouvez accéder à tout moment à l’article acheté.

Si - en tant que professionnel dans les domaines de la construction métallique, en acier et de façades - vous n’êtes pas encore abonné à la revue spécialisée metall, ne perdez plus une seconde et souscrivez dès à présent votre abonnement ici.

L'immeuble plurifamilial qui vient d'être rénové dans la Herrligstrasse de Zurich semble tout droit sorti des années 1950. Ueli Geiger, du cabinet d'architecture Horgen, a donné un véritable coup de jeune, au niveau esthétique aussi bien que qualitatif, à cet immeuble un peu vieillot. D'une part, le bâtiment a été rehaussé d'un étage ; d'autre part, il a été habillé d'une structure de façade isolante haut de gamme. Les huit ensembles de balcons existants à l'avant et côté cour ont été cassés et remplacés par de nouveaux ensembles. Les nouveaux balcons donnant sur la rue ont une profondeur de 1,30 m, tandis que ceux côté cour mesurent respectivement 1,80 m ou 2,0 m.

Des murs en retour mais aucun poteau

La particularité des ensembles de balcons sans poteau existants était qu'ils étaient flanqués de chaque côté par des murs en retour sur toute la hauteur. Ces derniers avaient un rôle esthétique et protégeaient des intempéries, mais ils assumaient également une certaine fonction de soutien et de stabilisation. Les autorités ont clairement indiqué que, d'un point de vue esthétique, les nouveaux ensembles de balcons devaient ressembler le plus possible aux anciens, et devaient donc présenter les caractéristiques de ces murs en retour. Etant donné que d'assez grandes projectures étaient prévues pour les nouveaux balcons (jusqu'à 2,0 m) et qu'il fallait renoncer aux poteaux extérieurs pour cette construction, des solutions innovantes s'imposaient. Ces conditions-cadres ont finalement conduit à une solution peu banale, capable de satisfaire à la fois les prescriptions esthétiques et les exigences statiques : des treillis en acier posés à la verticale et suspendus à une poutrelle IPE 240 en porte-à-faux coulés dans l'étage sous mansarde assument toutes les charges verticales et stabilisent chaque balcon contre un éventuel basculement. Des consoles en acier placées localement selon les étages supportent les charges horizontales et les répartissent entre les planchers d'étage et le mur. Ces treillis en acier sont habillés de plaques en fibrociment teintées dans la masse sur 3 côtés pour retrouver l'aspect originel des murs en retour.