avril 2024
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Créer ses propres solutions de modélisation des données

LE BIM ET LA CONSTRUCTION EN ACIER

L'utilisation des données IFC recèle encore un immense potentiel, non seulement pour les développeurs de logiciels, les BIM managers et les architectes, mais aussi pour les entreprises de construction métallique et en acier. La société Senn AG s'est fixé comme objectif la compatibilité avec le BIM et a déjà réussi quelques projets en ce sens.


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Les données des fichiers IFC (Industry Foundation Classes = format standard des données BIM) issus des logiciels de CAO compatibles avec le BIM peuvent également être exploitées dans les entreprises de construction métallique et en acier, tout au long de leur chaîne de valeur... à condition, bien sûr, qu'elles disposent du logiciel adéquat.
Mais reprenons du début : Si le BIM (Building Information Modelling) est sur toutes les lèvres, en pratique il est loin d'être répandu. Depuis plusieurs années, les articles spécialisés et les conférences sur le sujet, souvent très théoriques, ne manquent pas. Toutefois, dans le quotidien du secteur de la construction métallique, les véritables projets BIM constituent encore des exceptions, et il n'est pas rare que, malgré une approche bien pensée, ils se transforment en totale désillusion.
La base du BIM : le « jumeau numérique »
Au début du processus de planification, les architectes, ingénieurs et planificateurs spécialisés modélisent un jumeau numérique du bâtiment. Dès la modélisation, ils dotent les composants et corps volumiques de leur forme exacte, leurs spécifications de base et leurs caractéristiques techniques. Lorsque tous les corps de métier font de même, de façon systématique et selon des standards convenus, ces modèles peuvent être assemblés et mis à jour selon les besoins. Cela permet de visualiser les interfaces, de déceler les conflits et de résoudre des problèmes assez facilement. Si les planificateurs et maîtres d'ouvrage parviennent ensuite, au plus tard à partir de la phase de soumission, à ne plus apporter de changements majeurs au projet, il est certain que la méthode BIM dispose d'un énorme potentiel pour toutes les parties. En effet, les données peuvent être directement utilisées pour établir des cahiers des charges et des métrés, et même être remises aux entrepreneurs en format IFC en complément des plans et du cahier des charges. Les données IFC constitueront bientôt la pierre angulaire du secteur de la construction, jusqu'à la facturation, l'utilisation et la réaffectation des immeubles.
Lors de la phase de soumission par exemple, la représentation en 3D et les informations qu'elle contient permettent au calculateur de se faire rapidement une vue d'ensemble et, au besoin, de vérifier les listes de matériaux, métrés, surfaces de revêtement, dimensions, etc.