avril 2024
Valoriser la conscience professionnelle des employés pour exceller sur le long terme
GESTION
Pourquoi la conscience professionnelle représente-t-elle l’une des clés du succès des affaires ? Car une bonne conscience professionnelle chez les employés résulte en un travail ciblé, efficient et efficace. Les trois piliers d’une haute conscience professionnelle sont des phases de travail
productives, la capacité à dire non et l’auto-management. Si les dirigeants montrent l’exemple, les collaborateurs le suivent. Il faut néanmoins
prévoir des phases de récupération pour qu’une entreprise excelle sur le long terme.
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Pourquoi promouvoir une haute conscience professionnelle ? Nos PME
sont appelées à fournir à la clientèle un rapport qualité-prix-disponibilité
optimal, ce qui est possible uniquement si les équipes travaillent de concert et
que chaque employé donne le meilleur de lui-même. Il est essentiel que chaque
collaborateur prenne à coeur de travailler de manière ciblée et effective.
Par ailleurs, les entreprises doivent fournir le meilleur environnement de
travail possible et une atmosphère agréable. Si un collaborateur est à
l’aise, les mesures visant à accroître sa motivation deviennent presque superflues.
Les collaborateurs s’engagent sur la bonne voie : les projets de
changement ne sont plus nécessaires et les interventions requises moindres. Si
l’ambiance au travail est au beau fixe, le personnel remplit ses fonctions de
façon constructive et effective.
À quoi faut-il faire attention ?
Quand tu travailles, travaille ! Le travail d’abord, la pause ensuite. Mais nous
sommes souvent dérangés par des emails,
des appels, des SMS ou autres,
de sorte que nous ne parvenons plus
à être véritablement productifs. Pour
s’en convaincre, il suffit de travailler
un samedi matin sur des projets en suspens
: ceux qui ont testé m’ont toujours
dit être considérablement plus efficaces
qu’un jour de semaine.
Par ailleurs, il est tout à fait légitime
de dire non. Pour faire preuve d’efficacité
dans son travail, il faut savoir dire
non. Tout ce qui ne sert pas directement
l’objectif n’est pas prioritaire.
Savoir reporter ou déléguer les bons
éléments est un art.
Pour garantir une haute conscience
professionnelle, il est essentiel que les
dirigeants pratiquent l’auto-management.
Il est impressionnant de voir à
quel point les pensées, les émotions
et les actes d’un dirigeant peuvent
influer sur les performances de ses
collaborateurs. Montre-moi un dirigeant
et je te dirai comment fonctionne son équipe. Cette règle n’en finit pas de se
confirmer. Curieusement, il n’est pas
rare que je rencontre des chefs qui se
demandent pourquoi leurs subordonnés
ne sont pas performants. Ces chefs
doivent commencer par apprendre à se
connaître eux-mêmes et entamer une
réflexion personnelle. Les dirigeants qui
adoptent un comportement volontaire,
persistant, engagé et travaillent par
passion font la différence et se profilent
comme des modèles à suivre.
