avril 2024
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Un cas pour une galerie

Expertise/sinistre

L’expert a dû interrompre le montage d’une balustrade en verre en pleine phase d’assemblage en raison du nombre accablant d’erreurs manifestes. Découvrez comment toute une série d’erreurs aurait pu être évitée.


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L’avantage à publier des sinistres est certainement l’enseignement que l’on en tire, puisque « dommage rend sage » selon le dicton bien connu. La plupart du temps, la cause du dommage tient à un détail dissimulé. Dans ce cas, le dommage comme la cause étaient pourtant bien visibles. Un rendez-vous sur site a été organisé très rapidement suite à la demande pressante d’une expertise de dernière minute des balustrades en verre en cours de construction. Alors en cours de montage, ces dernières ont poussé le donneur d’ordre à s’interroger sur la compétence d’exécution de l’artisan.

Utilisez des fixations dans les règles de l’art
Il était prévu de monter trois balustrades en verre sur une maison de deux appartements : deux sur les balcons donnant sur la rue et une autre sur la terrasse à l’étage qui surplombe le jardin à l’arrière du bâtiment. La première observation depuis la rue laissait déjà penser au bien-fondé des doutes émis quant à l’exécution. Le profilé de sol des vitres était fixé de manière plus que douteuse. Par exemple, les ancres étaient placées beaucoup trop près des bords. En y regardant de plus près, on a pu voir aussi que les ancres et les consoles n’étaient pas fabriquées en acier inoxydable. Les consoles présentaient déjà des signes de corrosion, et le calage d’équilibrage était incorrect en plusieurs points. Les fixations, le profilé de sol, les inserts et l’étanchéité ne constituaient pas un système unifié. Par conséquent, les garde-corps ne présentaient pas plus de statique de type que de statique individuelle.
Mais le plus incroyable attendait encore l’expert à l’arrière de la maison, au niveau de la balustrade de la terrasse surplombant le jardin. Là, les profilés de sol étaient vissés dans des plaques de contreplaqué de mauvaise qualité de deux centimètres d’épaisseur au moyen de simples équerres galvanisées. Le peu de vis à bois ou à contreplaqué galvanisées étaient visiblement supposées supporter durablement les charges de la balustrade dans la frêle construction en bois. L’amateurisme des travaux s’est avéré en jetant un coup d’œil sous la terrasse, presque à l’opposé des équerres de fixation. Des cales en bois étaient assemblées à l’arrière des « plaques de contreplaqué de deux centimètres », dans lesquelles étaient espacées les vis pour contreplaqué.