avril 2024
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Les feux sont au vert pour le secteur suisse de la constructionhaft

INTRO

« Tout le monde en parle, certes, mais le visiteur que je suis s'est tout de même demandé si, dans le domaine complexe
de la construction métallique, le BIM totalement fonctionnel était déjà une réalité ou un projet encore lointain. »

Le Swissbau 2018 s'est terminé il y a environ un mois et les organisateurs en tirent un bilan globalement positif. Près de 100 000 visiteurs ont rencontré plus de 1000 exposants venus de 17 pays différents.Le Swissbau est un indicateur important pour connaître les tendances sur le marché suisse de la construction. De nombreux signaux positifs ont été perçus, bien que ni les chiffres ni les indices n'aient été au premier plan. Les exposants et les fournisseurs de machines pour le traitement du métal, en particulier, ont salué ce début d'année réussi.Globalement, le Swissbau était placé sous le signe de la numérisation. Il y a deux ans, seuls quelques fournisseurs et prestataires de services avaient misé sur des formules numériques. En 2018, ils étaient beaucoup plus nombreux. Le conseiller fédéral Ueli Maurer, qui a inauguré le Swissbau 2018, s'est dit convaincu que le passage au numérique allait être une préoccupation majeure du secteur de la construction ces prochaines années. Tout cela montre aussi que l'industrie 4.0 se transforme.Il est apparu que le BIM était omniprésent dans le domaine de la planification. Tout le monde en parle, certes, mais le visiteur que je suis s'est tout de même demandé si, dans le domaine complexe de la construction métallique, le BIM totale-
ment fonctionnel était déjà une réalité ou un projet encore lointain. Dans la branche de la construction métallique, les fabricants de logiciels de planification disposent, pour la plupart, de formules basées sur le BIM réalistes. Reste à savoir si les partenaires des secteurs de l'architecture, de la statique, de la technique du bâtiment, etc. seront eux aussi bientôt prêts. Vous trouverez l'article dédié au Swissbau en page 40 de ce numéro.Record mondial pour le funiculaire de StoosTous les médias ou presque ont parlé du funiculaire de Stoos, qui présente la pente la plus raide au monde. Mais rares sont ceux qui ont souligné le courage évident du maître d'ouvrage ou la compétence évidente des architectes, des planificateurs et des entrepreneurs, qui doivent oeuvrer ensemble pour réaliser un tel projet. L'article en page 4 explique les mesures et installations complexes ayant été nécessaires afin de pouvoir placer et fixer les éléments en béton préfabriqués suivant le tracé sur ce terrain abrupt. La solution logistique a été trouvée dans une construction compliquée en acier.Des articles très intéressants viennent parachever ce numéro, comme le reportage sur le nouveau vitrage de l'entrée de la halle Saint-Jacques à Bâle, la construction en acier de l'immense coupole conçue par l'architecte Jean Nouvel à Abou Dhabi et deux articles sur l'utilisation ciblée de la lumière.Je vous souhaite à présent une agréable lecture de « metall ».