février 2022
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Stop aux idées reçues !

Recyclage de métaux

Un recyclage durable des métaux réduit fortement l’apport d’énergie. Mais depuis des années, des demi-vérités entourent le recyclage des métaux. Il est donc grand temps de balayer les idées reçues les plus répandues.


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Fabrication de GreenTin+
Fabrication de GreenTin+

Recyclage de métaux

Stop aux idées reçues !

Un recyclage durable des métaux réduit fortement l’apport d’énergie. Mais depuis des années, des demi-vérités entourent le recyclage des métaux. Il est donc grand temps de balayer les idées reçues les plus répandues.

Texte et photos : Feinhütte Halsbrücke GmbH

« La qualité est une question délicate, car personne n’a envie de s’entendre dire que son produit n’est pas de bonne qualité. Aussi la commercialisation de métaux provenant de matières premières primaires se faite-elle à grand renfort de slogans tels que ‹soudure en qualité première fusion›. Mais face à l’usage inflationniste du concept de qualité ‹première fusion›, on assiste à un glissement des critères et on a l’impression que seules des soudures issues de cette première fusion sont de grande qualité. Mais il n’en est rien. C’est pour cela que nous avons lancé GreenTin+ sur le marché », explique Tobias Patzig, fondé de pouvoir chez Feinhütte Halsbrücke GmbH. C’est une raison suffisante pour tordre le cou aux mythes et semi-vérités tenaces. En matière de métaux, il convient de souligner que l’origine des matériaux n’est pas forcément révélatrice de leur pureté ou de leur qualité. Contrairement aux matières premières comme le papier ou le plastique, les métaux peuvent souvent être recyclés à volonté sans perte de qualité, voire être revalorisés, comme dans le cas du GreenTin+ de Feinhütte Halsbrücke GmbH. Avec un degré de pureté de 99,99 %, l’étain GreenTin+ issu de processus de recyclage dépasse nettement la qualité de l’étain importé provenant de matières premières primaires.

Indépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement internationales

Le savoir-faire déployé et la performance du processus de fabrication sont déterminants pour la qualité des métaux, qu’ils soient en fils, en lingots, en barres, en vrac ou autres. Par ailleurs, le processus de recyclage des anciennes soudures et des matières secondaires telles que les scories, cendres, coulées, mâchefers, copeaux ou encore pâtes à souder ou à braser ainsi que la qualité des étapes de travail bénéficient à la qualité du matériau. En revanche, la provenance ou l’origine géographique des matières n’est pas déterminante et les matériaux recyclés ont donc l’avantage de s’affranchir des chaînes logistiques internationales.  

GreenTin+ de Feinhütte Halsbrücke
GreenTin+ de Feinhütte Halsbrücke

Processus étendus

Par ailleurs, il n’y a pas de « première fusion » au sens strict correspondant aux normes ni pour les matières premières primaires ni pour les secondaires. Tant les concentrés de minerais fondus (primaires) que les résidus de processus (secondaires) doivent subir un raffinage pour en éliminer les éléments annexes tels que le cuivre, le fer, l’antimoine, l’arsenic, le plomb, l’indium et le bismuth. Parallèlement, si on les compare directement à ceux des matériaux primaires, les processus de recyclage des métaux présentent un bilan nettement meilleur au regard de la pollution de l’air et de l’eau ainsi que de la consommation d’eau. « Leurs processus de recyclage se démarquent en outre par une consommation énergétique plus efficace et une diminution des émissions de CO2 », souligne Tobias Patzig. Mais les processus de retraitement ne permettent pas seulement de réduire grandement les contraintes négatives sur l’écosystème en général. « Le recours à des matières secondaires évite de devoir extraire de nouvelles matières premières controversées sur le plan écologique et humanitaire », poursuit Tobias Patzig.  

 

« Le recours à des matières secondaires évite de devoir extraire de nouvelles matières premières controversées sur le plan écologique et humanitaire. » Tobias Patzig, fondé de pouvoir chez Feinhütte Halsbrücke GmbH

 

Spécifications déterminantes pour la qualité

Au final, la qualité dépend de la spécification du métal ou de l’alliage ainsi que des processus métallurgiques utilisés. Aussi les matériaux recyclés peuvent-ils servir à la fabrication de produits finis de très grande qualité, destinés p. ex. à des composants électroniques pour l’électronique de puissance. Néanmoins, on a souvent tenté de jeter le discrédit sur les matériaux recyclés, notamment dans le domaine de l’industrie électronique. « On peut sans crainte qualifier les réserves formulées de mythes, de fables ou d’ignorance. Ou de campagne marketing pure. Quoi qu’il en soit, elles sont infondées », déclare Tobias Patzig.
Les formats obtenus à partir de métaux recyclés grâce à une solide expertise, à des installations pyro et hydrométallurgiques modernes et à des processus de fabrication optimisés n’ont rien à envier à la qualité des matières premières primaires. Bien au contraire, comme le prouve magistralement GreenTin+. « Les matériaux secondaires conviennent remarquablement à la réalisation de soudures hautes performances », souligne Tobias Patzig. Au final, une extraction des minerais respectueuse de l’environnement et une valorisation optimale des produits ou résidus de produits sont nécessaires si l’on veut que le besoin croissant en matières premières à l’échelle mondiale soit durable.  ■

www.feinhuette.de