avril 2024
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Réduire les déperditions de chaleur de façon ciblée

VITRAGE D'ISOLATION THERMIQUE

Le vitrage d'isolation thermique se compose normalement de deux ou trois épaisseurs de vitres maintenues par des écarteurs. Pour garantir la qualité finale, le revêtement, le remplissage des espacements entre les vitres ainsi que les écarteurs jouent un rôle important.


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En matière d'isolation thermique, les surfaces vitrées sont les points faibles d'un bâtiment. Les progrès ont permis d'améliorer considérablement l'isolation thermique des vitrages dans les fenêtres et les façades. C'est grâce notamment à l'utilisation de verres isolants multiples, mais également de revêtements métalliques invisibles et très fins, ainsi que de gaz nobles dans l'espacement entre les vitres.
Flux thermique à l'extérieur des bordures de vitres
Le flux de chaleur dans le vitrage isolant est en principe déterminé à l'extérieur des bordures de vitres par trois caractéristiques :
• Transmission du rayonnement thermique absorbé par le verre due à l'émissivité de la surface vitrée
• Conduction thermique du gaz dans l'espacement entre les vitres
• Convection du gaz dans cet espacement
Le rayonnement thermique représente environ 2/3 de la déperdition de chaleur, la conduction thermique et la convection en représentent 1/3 à elles deux. Le rayonnement thermique, et avec lui l'émissivité de la surface du verre, sont donc cruciaux en termes de déperdition de chaleur. Celle-ci, dans le cas de verres sans revêtement, s'élève à env. e = 0,85. Pour simplifier, cela signifie qu'env. 85 % de la chaleur de la surface vitrée est transmise.
Revêtement Low-E
L'émissivité extrêmement élevée du verre peut être réduite par des couches de finition métalliques d'env. e = 0,04 seulement. En conséquence, on les appelle aussi « revêtements Low-E », ou, avec les verres qui en sont munis « verres Low-E » (low-e = low emissivity). La transparence optique n'en est pas affectée. L'efficacité du revêtement Low-E est justifiée par son action sur les différentes longueurs d'onde. Le rayonnement thermique à ondes longues est réfléchi, tandis que les ondes courtes visibles (par exemple le rayonnement solaire) peuvent traverser le revêtement. Cet effet est net sur une voiture restée longtemps au soleil : le rayonnement solaire à ondes courtes pénètre les surfaces vitrées, chauffe l'intérieur de l'habitacle qui libère à son tour un rayonnement thermique à ondes longues. Ces ondes ne traversent les surfaces vitrées qu'en partie, l'habitacle reste chaud. Si les vitres sont munies d'un revêtement de protection thermique, celui-ci réduit à nouveau considérablement la part de rayonnement émis.