octobre 2023
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Protection anti-effraction mécanique : un accès contrôlé

Systèmes de fermeture et de sécurité

Comment protéger les bâtiments et leurs habitants contre les cambriolages ? Le marché propose des composants électroniques très variés allant du simple système d’alarme aux systèmes de surveillance ultra complexes commandables à distance. Ils ont tous leur raison d’être. Mais une protection anti-effraction mécanique est incontournable pour bien sécuriser un bâtiment.


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Les ferrures anti-effraction protègent efficacement contre les intrus.
Les ferrures anti-effraction protègent efficacement contre les intrus.

 

Systèmes de fermeture et de sécurité

Protection anti-effraction mécanique : un accès contrôlé

Comment protéger les bâtiments et leurs habitants contre les cambriolages ? Le marché propose des composants électroniques très variés allant du simple système d’alarme aux systèmes de surveillance ultra complexes commandables à distance. Ils ont tous leur raison d’être. Mais une protection anti-effraction mécanique est incontournable pour bien sécuriser un bâtiment.

Texte et photos : rédaction

Les installations de surveillance électrotechnique sont largement acceptées et offrent de nombreuses possibilités. Elles ne protègent toutefois que partiellement les locaux en cas d’effraction. Elles peuvent dissuader un cambrioleur occasionnel si elles sont visibles de l’extérieur ou déjouer un cambriolage en déclenchant une alarme. Les cambrioleurs expérimentés sont toutefois préparés à de telles mesures électroniques et parviennent, si les fenêtres et les portes sont mal protégées, à disparaître avec leur butin avant l’arrivée de la police.
Une protection anti-effraction mécanique est indispensable pour une plus grande sécurité. Le facteur temps est un critère essentiel dans le cadre d’un cambriolage. Plus un cambrioleur a besoin de temps, plus il risque d’abandonner. Seules des mesures mécaniques permettent d’augmenter sensiblement le temps nécessaire à une effraction.

Les moyens électroniques sont utilisés à des fins de surveillance et de dissuasion. Ils ne remplacent toutefois pas la protection anti-effraction mécanique.
Les moyens électroniques sont utilisés à des fins de surveillance et de dissuasion. Ils ne remplacent toutefois pas la protection anti-effraction mécanique.

 

Le rôle de conseiller des constructeurs métalliques

Qu’il s’agisse d’un bâtiment simple ou complexe, il est conseillé de sécuriser les fermetures externes conformément aux exigences. Pour les maîtres d’ouvrage, architectes et planificateurs, l’entrepreneur en construction métallique est l’interlocuteur idéal en la matière. Lors de la fabrication de portes et fenêtres de sécurité, il devrait se baser sur les classes de résistance selon la norme SN EN 1627 préconisées par le fabricant du système. Il importe de déterminer minutieusement et judicieusement la catégorie de la classe de résistance. En effet, plus la classe de résistance est élevée, plus il est difficile d’y satisfaire. Différents fabricants de systèmes proposent des jeux de ferrures et d’éléments de sûreté complets en fonction des classes de résistance RC1 à RC6.

 

« Lors de la fabrication de portes et fenêtres de sécurité, le constructeur métallique devrait se baser sur les classes de résistance selon SN EN 1627 préconisées par le fabricant du système. »  

 


La conformité à ces classes nécessite de répondre à des exigences diverses en termes de profilés, de points de fermeture, de profondeurs d’enfichage des verrous, de protections des charnières, de boulons de sécurité, de sécurités des parcloses, etc., mais bien sûr aussi en termes de classification des vitrages.
Pour le verrouillage et le déverrouillage, le concepteur doit s’intéresser à divers types de serrures tels que des serrures mécaniques dotées d’un verrouillage simple ou multipoints, de serrures à microinterrupteur, de serrures à gâchette, de serrures motorisées, d’ouvre-portes électriques et bien évidemment aussi à différents types de barillets, en partie hautement complexes. Les sécurités de parcloses et les verrouillages multipoints sont des éléments essentiels d’un tel équipement de sécurité.

Qu’il s’agisse de verrouillages simples ou multipoints, l’avancement de pêne et la stabilité du profil jouent un rôle important.
Qu’il s’agisse de verrouillages simples ou multipoints, l’avancement de pêne et la stabilité du profil jouent un rôle important.

 

Construire des portes et des fenêtres sûres

Outre le bon système de profilés et le respect des prescriptions pour satisfaire à la classe de résistance requise, d’autres critères doivent être pris en compte au cas par cas :

Serrure/avancement de pêne
Lors du choix de la serrure, il est judicieux d’opter pour un système multipoints. L’avancement de pêne doit être suffisamment long pour empêcher tout arrachement en cas de déformation forcée du cadre. Le calage du verre peut être utile dans ce cas.

Charnières/boulons
Les charnières doivent être stables et il ne doit pas être possible de les démonter de l’extérieur. Un pêne à rainure peut améliorer considérablement la sécurité (en cas d’usage d’un pied de biche).

Protection de barillet
Il faut veiller à ce que le barillet ne soit pas en saillie à l’extérieur. Si cela n’est pas possible, il est conseillé de le protéger avec une plaquette de sécurité stable. Les rosettes de sécurité ponctuelles sont moins sûres et protègent donc moins bien. Une saillie d’à peine quelques millimètres suffit pour tordre le barillet.

Remplissage du vitrage
Il faut choisir le vitrage en fonction des exigences. Il convient de choisir généralement du verre feuilleté de sécurité. Lors de la pose des vitrages, il faut faire en sorte qu’ils soient insérés dans le cadre, mais qu’ils soient aussi calés latéralement dans la rainure. Cette mesure est très efficace contre les déformations des profilés verticaux et empêche l’accès direct à la serrure. Une colle appliquée dans la rainure est susceptible d’améliorer la protection. Il convient, si possible, d’installer des baguettes au niveau de la rainure accueillant le vitrage.
Pour les portes d’évacuation, il faut veiller à ce qu’aucun vantail basculant non verrouillé, etc. ne se trouve à proximité, ce qui permettrait par exemple d’actionner la poignée de la porte avec une canne ou une barre. Il faut aussi contrôler la qualité du verre pour les portes de secours. Selon sa structure et ses caractéristiques, il est plus ou moins facile d’y percer un trou à l’aide d’un burin au niveau de la poignée pour l’actionner.

Édifice/maçonnerie
Lors du métrage, il faut également évaluer la construction à laquelle sera fixé le nouvel élément. La méthode de fixation découlera des enseignements qui en sont tirés.

Contrôle d’accès/commande

Des règles établies par l’utilisateur régulent les entrées et définissent « qui peut entrer où et quand ». Ainsi, seules les personnes habilitées ont accès aux zones des bâtiments pour lesquelles elles disposent d’une autorisation. Les droits d’accès peuvent être limités dans le temps. Les commandes, contrôles et activations se font via un logiciel connectable au réseau. Ces outils sont généralement développés par les fournisseurs et offrent des solutions de contrôle d’accès personnalisées.
Les systèmes disponibles sur le marché se distinguent par une prise en main facile et une interface claire. En un coup d’œil, l’utilisateur peut visualiser tous les événements liés à l’accès et au système et procéder aux adaptations nécessaires.
La surveillance des portes et fenêtres (ouvertes, fermées, verrouillées) est assurée par le retour de serrures motorisées électroniques, verrous, contacts magnétiques, gâches, cylindres électroniques et autres composants connectés tels que les portes coulissantes automatiques. Cela permet d’identifier les tentatives de manipulation et d’effraction et de déclencher les alarmes.

Contrôle d’accès : l’accès est soumis à un moyen d’identification. Les cartes magnétiques, les codes numériques, les éléments biométriques tels qu’empreintes digitales, reconnaissance faciale ou de l’iris ainsi que les smartphones comptent parmi les plus courants.
Contrôle d’accès : l’accès est soumis à un moyen d’identification. Les cartes magnétiques, les codes numériques, les éléments biométriques tels qu’empreintes digitales, reconnaissance faciale ou de l’iris ainsi que les smartphones comptent parmi les plus courants.

 

Moyen d’identification

L’accès est soumis à un moyen d’identification. Des cartes magnétiques, des codes numériques, des éléments biométriques tels qu’empreintes digitales, reconnaissance faciale ou de l’iris ainsi que des smartphones sont des solutions possibles. Les informations collectées sont alors transmises à la centrale de contrôle d’accès pour évaluation. Elle vérifie les droits d’accès et libère ou non l’accès, même sans liaison permanente à l’application centrale de contrôle d’accès. Si la vérification s’avère positive, une gâche électrique, une serrure motorisée ou éventuellement un entraînement de porte électrique libère l’accès.   ■