avril 2024
avril 2024
Abo

Fumées de soudure lors du soudage : danger pour les poumons

SÉCURITÉ AU TRAVAIL

La fumée générée par le soudage dégage des vapeurs nocives, dangereuses à la fois pour les poumons du soudeur et pour l’environnement. Cet article évoque la dangerosité des fumées de soudure, les risques encourus par les soudeurs ainsi que les différents moyens de protection à disposition.


Connexion

Merci de l’intérêt que vous portez à nos contenus. Les abonnés de la revue spécialisée metall trouveront le Login pour l’accès intégral dans les informations légales de la version imprimée actuelle. Le mot de passe change tous les mois.


Inscrivez-vous maintenant pour lire cet article. Inscrivez-vous pour lire les différents articles et payez très facilement par carte de crédit. (CHF 5.- par article)
En tant qu’utilisateur enregistré, vous pouvez accéder à tout moment à l’article acheté.

Si - en tant que professionnel dans les domaines de la construction métallique, en acier et de façades - vous n’êtes pas encore abonné à la revue spécialisée metall, ne perdez plus une seconde et souscrivez dès à présent votre abonnement ici.

Quelle est la dangerosité des fumées de soudure ? Les différents procédés de soudage avec les divers
matériaux peuvent dégager des vapeurs, des gaz et des concentrations de substances nocives. À l’endroit
où elles sont générées, la plupart des particules de fumées de soudure ont une taille d’environ un millième
de millimètre. Elles peuvent donc être très facilement inhalées. De très petite dimension, elles pénètrent
profondément dans les poumons et, avec le temps, peuvent même parvenir dans la circulation sanguine. Les conséquences sont l’essoufflement, la pneumopathie des soudeurs ou
encore le cancer des poumons. Valeurs limites d’exposition pour le soudeur Des valeurs limites de concentration à ne pas dépasser sont désormais définies pour chaque matériau et chaque procédé de soudage. Les
plus connues sont les valeurs VME
et TRK. Sur un poste de travail, les
fumées de soudure ne doivent pas
dégager plus de 5 milligrammes de
particules de poussière par mètre
cube d’air. Pour le nickel, la concentration
maximale autorisée dans l’air
est de 0,5 milligramme par mètre
cube et elle est même moindre pour
le chrome, avec une valeur inférieure
à 0,1 milligramme.