avril 2024
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DLa culture positive de l’erreur, moteur d’innovation et d’optimisation

GESTION

Pour beaucoup d’entreprises, une culture positive de l’erreur s’impose malheureusement encore comme une utopie plutôt qu’une réalité. Il en résulte un manque d’innovation, une grande fluctuation du personnel, un taux d’absentéisme élevé, un manque de main d’oeuvre et une ambiance de travail délétère. Les erreurs ne sont jamais agréables, mais elles arrivent. La
question est alors de savoir comment l’entreprise les gère.


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La notion de « culture positive de l’erreur » relève principalement des sciences économiques
et sociales. Elle porte sur la gestion des erreurs, les risques liés aux erreurs et
leurs conséquences. Nous nous accorderons certainement à affirmer que le travail ne
peut se faire sans erreur. L’erreur est en soi une arme à double tranchant. D’une part, elle
est désagréable, inopportune et peut coûter cher. Mais de l’autre, des erreurs doivent se
produire pour pouvoir en tirer des enseignements, permettre une amélioration continue et
ainsi progresser en permanence. Elles mettent au jour les dérives du système et favorisent
l’innovation. Une culture positive de l’erreur
gagne fortement en importance en matière
de progrès technologique et d’innovations. Il
devient nécessaire de passer au-delà des frontières
habituelles, de tenter des choses et de
commettre des faux-pas. Des études montrent
que près de neuf tentatives sur dix échouent.
Le défi consiste désormais à faire de cette
dixième tentative la clé du succès futur.
Quelles sont les conséquences d’une mauvaise
culture de l’erreur ?
Une mauvaise culture de l’erreur produit un
impact considérable sur la réussite présente et
future de l’entreprise. Pour ne pas simplement
m’appuyer sur mon expérience personnelle, je
souhaite mentionner une étude de l’université
de Vienne montrant sans ambiguïté qu’une
mauvaise culture de l’erreur et un feed-back
négatif ne limitent pas simplement la progression
et les initiatives personnelles des collaborateurs,
mais augmentent également le niveau
de stress, la pression de la performance et le
perfectionnisme jusqu’à des niveaux délétères
pour l’entreprise.